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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/10

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PRÉFACE.

encore reçues : c’était, on en conviendra, parvenir au but par une route peu frayée jusqu’à présent.

Aurai-je réussi. Constance ? Une larme de tes yeux déterminera-t-elle mon triomphe ? Après avoir lu Justine, en un mot, diras-tu : « Oh ! combien ces tableaux du crime me rendent fière d’aimer la vertu ! Comme elle est sublime dans les larmes ! Comme les malheurs l’embellissent ! »

Ô Constance ! que ces mots t’échappent et mes travaux sont couronnés.

(De Sade, Préface de Justine. 1792.)