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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/187

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AFFREUX COMPLOT.

— Tant pis pour Georges ; mais quant à l’argent de la vieille, il n’en sera ni plus ni moins… Nous vous demandons si peu de chose ! Car il ne s’agit plus de nous livrer passage par votre chambre, de nous donner les empreintes des serrures, nous ne voulons que quelques détails sur l’intérieur des appartemens, le nombre des pièces, les meubles…

— Plutôt mourir !

— Allons, il paraît que les absens ont tort. Et ce pauvre garçon qui prétendait que tout vous serait facile pour le sauver.

— Georges ! il aurait pu croire… oh ! non, non ! Georges a une trop belle âme, il m’aime trop pour me croire capable de tant d’infamie.

— Ainsi vous refusez ?

Elle garda le silence.