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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/208

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JUSTINE.

à se lécher les pouces, en guise de paiement pour le loyer de tes frusques, et te rendre les susdites immédiatement, attendu que Grelotin commence à s’embêter de ne pouvoir pas lâcher un bouton pour s’élastiquer la digestion.

— Je ne comprends pas.

— Qu’est-ce que ça me fait à moi !… Suis-nous et tais-toi.

Justine obéit ; elle fut conduite dans la chambre du troisième étage où elle retrouva le reste de la bande à table, dévorant des viandes froides dont ils avaient fait ample provision dans la cuisine de la baronne, en les arrosant de flots de vin. On voulut la faire boire et manger ; mais elle déclara qu’il lui serait impossible de prendre la moindre nourriture.

Puisque tu es assez bête pour bouder