Aller au contenu

Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/249

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
235
SÉDUCTION.

À ces mots, il sortit précipitamment. Justine comprit qu’elle n’était plus en sûreté dans cet asile, et elle résolut de le quitter ; mais le jour allait finir ; la pauvre orpheline était sans argent, et il lui eût fallu passer cette nuit sur le pavé, où elle eût couru des dangers de plus d’une espèce. Elle remit donc son départ au lendemain, et se mit au lit, après avoir poussé plusieurs meubles derrière la porte pour éviter toute surprise.


Séparateur