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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/265

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UN SACRILÉGE.

fleurs que vous jetterez sur ma vie… Vous aurez en moi un appui qui ne vous manquera jamais… Adieu ! je ne vous quitte que pour m’occuper de vous. Tâchez, la nuit prochaine, de ne pas céder au sommeil ; soyez attentive au moindre signal ; suivez avec docilité les avis qui vous parviendront, et l’aurore ne vous retrouvera pas ici.

À ces mots le prêtre appuya ses lèvres brûlantes et desséchées sur la main que Justine n’avait plus la force de lui retirer, et il disparut.


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