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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/347

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CALME ET TEMPÊTE.

à plusieurs reprises passé devant le magasin où Georges et Justine se trouvaient en ce moment entra et marchanda quelques objets. Justine s’empresse d’ouvrir ses cartons, l’inconnu choisit, le prix lui convient, et, tandis que la jolie marchande enveloppe les objets vendus, l’acheteur adresse la parole à Georges.

— Que dites-vous du commerce, monsieur ? lui demande-t-il.

— Je ne m’en plains pas, répond le jeune homme.

— Eh bien ! ni moi non plus ; les affaires vont bien…

À ces mots, il s’approcha davantage du jeune homme, et, tirant de sa poche une très-belle montre, il ajouta à demi-voix :

— Et la preuve, c’est que voici un bijou