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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/356

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JUSTINE.

ne crois pas avoir contracté l’obligation de faire un métier que je m’abstiens de qualifier, et qui me déplaît. Vous me demandez mille francs ; je les ai, ils sont à votre service, et je serai très-content de vous obliger en vous les remettant de suite ; mais à une condition, c’est que vous remporterez tous ces objets, ainsi que la montre que vous m’avez forcé de garder l’autre jour.

— Allons, je vois bien qu’on ne fera rien de toi. Vends du calicot, aune de la toile, puisque ça te plaît tant, et j’irai désormais chercher marchand ailleurs. Pour aujourd’hui, cependant, tu me feras le plaisir de garder cela, car j’ai des raisons pour ne pas le reporter à mon domicile.

— Je ne puis consentir…

— Oh ! sois tranquille, tu ne gagneras