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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/426

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JUSTINE.

— Je sais de plus que vous ne direz pas ce mot-là, et vous laisserez le sifflet dans votre poche, attendu qu’on ne fait pas de ces mauvaises plaisanteries-là à un parlementaire qui vient demander la paix, et qui est en mesure de payer généreusement les frais de la guerre.

— Voyons tes propositions, vieux loup.

— Ça ne sera pas long : voici d’abord dix mille francs, moyennant que vous me ferez le plaisir de laisser Georges à la première étape, et voici une onzième image pour ne pas entendre parler de moi.

— Hum ! hum !… je sais bien que tu es un bon diable, et que l’on peut se fier à toi ; mais ton Georges… c’est si jeune…

— Tant mieux ; ça durera plus long-temps.

— Je veux dire que les jeunes gens manquent d’expérience ; ça peut jaser…