Aller au contenu

Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/554

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
113
TORTURES.

manqua de nouveau ; et ce ne fut qu’en faisant les plus grands efforts qu’il parvint à terminer la planche que les bandits attendaient avec tant d’impatience. Ils en tirèrent aussitôt plusieurs épreuves, et les comparèrent avec les billets qui avaient servi de modèles ; la ressemblance était d’une exactitude frappante.

— Je veux sortir maintenant, dit Georges.

— Oh ! oh ! nous n’en sommes pas là, répondit le chef. D’abord je ne souffrirai pas que tu nous quittes les mains vides ; il faut que tu aies ta part du gâteau, comme cela est convenu.

— Je vous l’abandonne.

— Heim ? voici qui sent terriblement la trahison… Qu’en dites-vous, vous autres ?… Reste et tais-toi. Nous verrons dans quelques jours ce que nous aurons à faire.