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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/564

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TORTURES.

— Ta, ta, ta, ta ! vous voilà partie. Eh bien ! je vous dis, moi, que Georges a passé par là… de bonne volonté ou de force… Mais ne vous effarouchez pas tant, il n’y en a pas un de pris.

— Mais Georges nous aurait donc abandonnées ?… Qui l’empêchait de nous écrire, de venir même ?… Non, cela n’explique pas sa disparition.

— C’est pourtant là mon enfant ce qui va m’aider à le retrouver, et ça, pas plus tard qu’aujourd’hui, s’il est encore à Paris.

— Ne perdez donc pas un instant, je vous en conjure, mon cher monsieur Guibard… Ô ! mon Dieu ! aujourd’hui ! nous le reverrions donc aujourd’hui !…

Le vieux forçat sortit et se mit de nouveau à la recherche ; il n’avait aucune indication sur le lieu où les billets avaient été fabri-