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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/569

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JUSTINE.

et à cette heure que tu peux te passer de travailler, ce n’est pas une raison pour casser tes outils…

— Qu’est-ce que tu rabâches donc là, vieux renard ? Est-ce que tu t’amuserais maintenant à faire bouillir la marmite de la rue de Jérusalem ?

— Imbécile ! si je mangeais de ce pain-là, il y a plus de quinze jours que vous seriez tous emballés. J’en sais plus long que tu ne le penses : le graveur n’a rien fait volontairement, et, depuis huit jours que tout est achevé, il n’a pas reparu chez lui… Il faut que je le retrouve ou que le bourreau ait votre tête à chacun, quand je devrais lui donner la mienne par-dessus le marché.

— Et-tu fou ou enragé ?

— Vous savez tous de quel bois je me