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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/570

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DÉCOUVERTE.

chauffe, et vous ferez bien de ne pas vous y frotter. Voulez-vous la paix ou la guerre ?

— Allons, voyons, on a eu tort de t’oublier, j’en conviens ; mais on ne savait pas où tu étais ; heureusement il y a du remède. Combien te faut-il ?

— Il me faut le graveur.

— Eh ! où diable veux-tu que j’aille le pécher ? Les amis sont en route pour l’Amérique ; il a sans doute pris le même chemin. Voilà ce que je puis t’assurer. Quant à moi, je ne l’ai jamais vu, parole d’honneur : je sais seulement que c’était un dur à cuire, un mauvais coucheur, à qui il fallait tenir la pointe au corps.

— Je sais, moi, qu’il n’est pas parti… Ah ! si on l’avait mis à l’ombre… Dans ce cas-là j’irais le chercher jusque dans le royaume