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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/579

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JUSTINE.

ne se trouver heureux que lorsque tout ce qui les entoure souffre… Au diable ! voilà que je raisonne comme si nous n’avions plus qu’à nous tenir le chef bien couvert et les pieds chauds ! Sois sans inquiétude, et attends-moi ; je ne demande qu’un petit quart d’heure pour trouver ce qu’il nous faut.

Il sortit, et reparut bientôt.

— Allons, Georges, il y a à la porte un modeste sapin qui nous attend : du courage, raidis-toi ferme sur la chanterelle…

Valmer prit le bras du vieux forçat, qu’il ne pouvait plus voir désormais que comme son libérateur envoyé du ciel ! Tous deux montèrent en voiture, et quelque temps après ils étaient entre Justine et madame Valmer.

— Doucement, doucement donc ! disait Guibard ; je ne l’ai pas amené ici pour qu’on achevât de le tuer… Nom de Dieu ! ne le