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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/645

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JUSTINE.

jets, monter dans ma voiture de taffetas. Sa majesté hésite, je l’empoigne… c’est-à-dire je ne l’empoigne pas, au contraire, je me jette à ses pieds, je la conjure, elle cède, et nous partons à tire d’ailes. Deux heures après, nous étions dans ce pays-ci.

— Ah ! monsieur le duc ! s’écria le gentillâtre, que vous êtes heureux d’être physicien !

— Mon Dieu, mon cher, c’est une science très-facile ; je vous l’enseignerai quand vous voudrez ; j’aurai même l’honneur de l’enseigner à madame… Et je pourrais donner à mademoiselle des leçons particulières qui…

Ces dernières paroles n’étaient pas du tout de mon goût.

— Assez, duc ! dis-je d’un ton impératif ; nous avons à nous occuper d’intérêts d’un