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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/678

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LE BIEN ET LE MAL.

de comte, qui croit que les rois voyagent en ballon…

Je me mis à rire de bon cœur.

— Oh ! oh ! reprit Risbac, voilà qui n’annonce pas une conversion bien solide… Allons donc ; encore un effort, et vous allez redevenir raisonnable.

— Non, répondis-je, c’est un parti pris ; c’est une expérience que je veux faire.

— Alors ne riez pas, et terminons.

Il compta comme il voulut, et se crut probablement autorisé, par ma qualité d’honnête homme futur, à me traiter en ennemi ; car il ne me revint qu’un peu plus de cent mille francs, et nous devions avoir plus de trois fois cette somme. Mais la part qu’il me faisait était encore gentille ; je la pris sans me