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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/7

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PRÉFACE.

À ma bonne amie.

Oui, Constance, c’est à toi que j’adresse cet ouvrage. À la fois l’exemple et l’honneur de ton sexe, réunissant à l’âme la plus sensible l’esprit le plus juste et le mieux éclairé, ce n’est qu’à toi qu’il appartient de connaître la douceur des larmes qu’arrache la vertu malheureuse. Détestant les sophismes du li-