n’hésiterais pas, car le salut d’un homme est la première loi. Soyez donc ferme, inébranlable dans vos principes ; restez toujours dans le vrai, et vous n’aurez jamais rien à redouter des hommes et des événemens…
Malgré la triste position dans laquelle je me trouvais, je ris de bon cœur en écoutant ce sermon. Risbac cependant parlait très-sérieusement ; c’était de la meilleure foi du monde qu’il me faisait cette morale.
— Mon cher ami, reprit-il, il ne faut pas plaisanter avec ces choses-là ; il n’y a rien à attendre de bon d’un homme sans principes. Moi, par exemple, où en serais-je si j’en avais été dépourvu ?
— À vous parler franchement, mon ami, je n’en sais rien ; mais il serait difficile que vous fussiez en plus mauvais lieu.
— Raison de plus : le sage supporte avec