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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/729

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JUSTINE.

tu n’as pas fait la révérence à quatre heures du soir en place de Grève.

Pendant ce temps, le commissaire écrivait fort tranquillement son procès-verbal.

— La vieille est-elle morte ? demanda-t-il lorsqu’il en fut à cet événement.

— Tout-à-fait, et pour long-temps : elle est guérie à jamais du mal de dents.

— Et l’autre ?

Il voulait parler de Justine qui s’était évanouie.

— Oh ! l’autre, c’est différent ; c’est jeune, et ça n’avale pas sa langue si vite ; dans un quart d’heure ça sera dru comme père et mère.

Le procès-verbal terminé, on emporta Georges et Justine ; ils furent jetés chacun