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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/795

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JUSTINE.

— C’est cruel, parole d’honneur ! c’est de la dernière barbarie !… Comment est-il possible qu’avec tant de charmes, tant d’appas, tant de grâces… À propos de grâce, vous savez, le tableau dont nous avons parlé, c’est demain qu’on le dresse… Comment trouvez-vous le jeu de mot ?… le calembourg ? Heim ? mauvais ! détestable ! mais c’est venu naturellement.

— Que dites-vous ?… Quoi ! demain…

— Eh bien ! qu’y a-t-il donc là d’extraordinaire ? Est-ce qu’il ne faut pas que ça se fasse ? C’est moi qui serai chargé du dépouillement des notes ; mon père est très-content que je m’en occupe, et alors…

— Oh ! monsieur Albert, vous ne serez pas insensible à mes prières, à mes larmes…

— Non, certainement ; d’abord je suis très-sensible naturellement ; mais, femme