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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/819

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JUSTINE.

que vous demandez à Dieu le pardon de vos fautes ?

La voix de cet homme produisit sur la mourante l’effet d’une pile galvanique ; ses yeux s’ouvrirent ; mais ils étaient hagards ; elle fit un violent effort, souleva sa tête de dessus l’oreiller, et tendit vers le prêtre sa main décharnée. L’aumônier lui donna l’absolution ; avant qu’il eût achevé la formule, Justine avait rendu le dernier soupir.


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