Aller au contenu

Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/84

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
70
JUSTINE.

vite entre ces braves dépositaires de la force publique, et fit des efforts incroyables pour marcher aussi vite que leurs chevaux, ce qui lui arrachait des plaintes et lui faisait faire des contorsions qui égayaient singulièrement messieurs les gendarmes. Cela ne pouvait durer long-temps.

— Messieurs, dit-elle, je me sens mourir.

— Ma foi ! dit Campois, je ne suis pas médecin.

— Vous me traiterez comme il plaira à Dieu, mais je ne puis plus faire un pas.

— Patouillet, je te joue à pair ou non à qui la prendra en croupe.

— Ça va… Tiens, dis : le gagnant la prendra.