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Page:Raban - Justine, ou Les malheurs de la vertu, 1836.djvu/851

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JUSTINE.

— Que demandez-vous ? dit le concierge, qui l’aperçut.

— Je voudrais entrer.

— Il est trop tard. Ne dirait-on pas qu’ils n’ont pas assez de toute la journée pour visiter les morts ?… Comme si ça pouvait les faire revenir !

Le visiteur ne répliqua point, et il resta appuyé contre la porte.

— Vous ne pouvez rester là, reprit le concierge.

— Pourquoi cela ?

— Ah ! pourquoi… Il n’y a pas de pourquoi ; on ne reste pas là, et voilà.

— C’est une raison qui en vaut une autre, reprit tranquillement le jeune homme ; je