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préface

plus heureux, à mon Vieux Cévenol, que de tomber entre les mains de M. Vernes, et je n’aurais jamais osé demander pour lui le service que vous lui avez obtenu. J’ai l’honneur d’écrire à ce digne pasteur pour le remercier d’une bonté qu’il ne me devait point. Vous m’obligerez en lui faisant tenir la lettre ci-incluse. Correction, changements, tout ce que M. Vernes fera ne peut manquer d’être bien fait. Je sais qu’il y a dans la brochure des négligences de style, et surtout une bigarrure dans l’ironie qui ne la distingue pas assez du sérieux ; mais je suis un paresseux pour la correction. Je fais ma besogne tout d’un jet, et n’ai plus le courage d’y toucher. Je suis plus heureux que je ne mérite, et c’est à vous que je dois ce bonheur[1]. »

Jacob Vernes, une des notoriétés littéraires de Genève, se mit à l’œuvre sans retard ; et nous verrons qu’il usa largement, – trop largement peut-être au gré de l’auteur, — de la permission qui lui avait été donnée. L’ou-

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