« Mille et mille excuses pour tant de peines que je vous donne. Présentez-les toujours, avec mes sincères remerciements, à M. Vernes. Je suis fâché de ne pouvoir pas donner plus de lumières sur le débit de cette bagatelle ; mais il me semble qu’il n’y a pas deux chemins, et que pour avoir le débit d’un livre, il n’y a d’autre parti à prendre que de le proposer aux libraires qui vendent des livres, et d’en faire dire du bien dans les journaux. Il me revient dans la mémoire que M. Duvoisin, de Paris, dont je vous ai donné l’adresse dans ma dernière, m’a offert ses services pour cet objet. On pourrait lui demander ses conseils pour le débit de Paris[1]… »
Les « trois paquets » arrivent à Nimes quelques jours après ; et voici le jugement formulé par Saint-Étienne, dans sa lettre du 25 janvier 1779, sur les modifications que Jacob Vernes a fait subir à son manuscrit. Il va nous révéler confidentiellement quelle fut la part de collaboration du pas-
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