lés dans le Vieux Cévenol, pas un qui ne soit, hélas ! authentique ; ils se trouvent dans l’un ou l’autre des quatre Recueils officiels : de Paris (1714), de Toulouse (1715), de Rouen (1729), de Grenoble (1752), que M. Léon Pilatte, directeur de l’Église libre, vient de rééditer en un beau et fort volume, pour le second centenaire de la révocation de l’édit de Nantes[1].
Une troisième édition fut bientôt rendue nécessaire. Elle parut en 1788, « revue et corrigée[2], » et ces deux derniers mots sont parfaitement exacts, car la revision est sévère et les corrections sont nombreuses et importantes. Les trois chapitres de Vernes sont biffés, et remplacés fort avantageusement par de vives peintures et des pages aussi éloquentes que spirituelles en faveur de la cause protestante, dont il fallait à ce moment enlever le triomphe. Saint-Étienne était depuis deux ans à Paris, envoyé par le consistoire de Nimes pour