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Page:Rabaut - Le vieux Cévenol, 1886.djvu/26

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préface

trente-trois dernières pages, toutes nouvelles (chapitres xvi et xvii), sont la réponse aux objections qu’il entendait faire autour de lui, même par des personnes sympathiques, contre les prêches au Désert, les grandes assemblées publiques et le chant des Psaumes. Il y a là du moins un surcroît de vivacité et d’entrain. C’est le digne couronnement d’une magnifique et victorieuse plaidoirie en faveur des églises persécutées.

Voilà l’œuvre de Rabaut Saint-Étienne pure de toute collaboration ; et il suffit de comparer un instant cette édition avec les précédentes pour en constater la supériorité à tous égards.

Aussi avons-nous quelque peine à nous expliquer que les trois éditions publiées dans notre siècle (1821, 1826, 1846) n’aient point reproduit cette troisième édition revue et corrigée par l’auteur ; quelque circonstance ignorée a dû survenir, qui en aura

    que par une vaine loquacité ! Et faudra-t-il toujours vous appliquer cette sentence du vieux Lacédémonien bafoué par la jeunesse d’Athènes : Ô dieux immortels ! les Athéniens savent ce qu’il faut faire, mais les Spartiates le font. »