Page:Rabelais marty-laveaux 01.djvu/44

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vous aduiendra. Ie vous y prens, ie vous resueille. Sommelier eternel, guarde nous de somme. Argus auoyt cent yeulx pour veoir, cent mains fault à vn sommelier, comme auoyt Briareus, pour infatigablement verser. Mouillons, hay, il faict beau seicher. Du blanc, verse tout, verse de par le diable, verse deça, tout plein, la langue me pelle. Lans, tringue : à toy, compaing, de hayt, de hayt, là, là, là, c’est morfiaillé, cela. O lachryma Christi : c’est de la Deuiniere, c’est vin pineau. O le gentil vin blanc, & par mon ame, ce n’est que vin de tafetas. Hen, hen, il est à vne aureille, bien drappé, & de bonne laine. Mon compaignon, couraige. Pour ce ieu, nous ne voulerons pas, car i’ay faict vn leué. Ex hoc in hoc. Il n’y a poinct d’enchantement. Chascun de vous l’a veu. Ie y suis maistre passé. A brum, à brum, ie suis prebstre Macé. O les beuueurs. O les alterez. Paige, mon amy, emplis icy & couronne le vin, ie te pry. A la Cardinale. Natura abhorret vacuum. Diriez-vous q’vne mouche y eust beu ? A la mode de Bretaigne. Net, net, à ce pyot. Auallez, ce sont herbes.