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132 COMMENTAIRE.

Shandy, repartit Yorick, c’est celle qui est faite de deux d’entre eux dans le récit du cambat singulier entre Gymnaste et le capitaine Tripet. Je l’ai dans ma poche. — Je voudrais bien l’entendre, dit vive- ment mon oncle Toby. — Vous l’entendrez, dit Yorick. » (Trijîrum Shandy, liv. v, ch. CXLVI, t. i, p. 444.) Et il en commence la lecture.

L. 27 : Par la mer dé. Voyez ci-dessus p. 99, note sur la p. 5’4. 1. 11.

L. 29 : Ab liofte maligno libéra nos^ domine. « De l’ennemi malin délivre-nous, Seigneur. »

Page 135 ; 1. 15 : Arbre. Édit. antér, à 1535 : Aine {Alnusj aune) — 1535 : Afnc.

Page 137, 1. 12 : Ne craindre les armes ny corps mors. On trouve armes dans les deux premières éditions et dans Juste, 1537 ; les autres portent âmes ; mais, comme le remarque Burgaud des Marets, le retour au texte primitif est impérieusement l’éclamé par le sens et par l’examen du passage d’Elien que traduit Rabelais. (Voyez : De la nature des animaux, liv. XVI, ch. 25)

L. 14 : Vlyjfes mettait les corps de fes ennemys es pieds de fes cheuaulx, ainfi que raconte Homère. Homère dit tout autre chose : « Ulysse traîne par les pieds les guerriers qui meurent.sous le fer de Diomède, et les range de côté, pour que les chevaux de Rhésus passent sans peine. » {Iliade. X, 488)

Page 138, 1. 10 : Supplementum Supplementi clironi- corum. « Le Supplément du Supplément des chro- niques. » Parodie des titres de certains ouvrages histo- riques du moyen âge où d’interminables suppléments s’ajoutent les uns aux autres. Voyez ci-dessus, p. 103, note sur la p. 58, 1. 5.

Page 141, 1. 25 : Grand comme la tonne de Cifieaulx. (( Robert Cenault, qui dans fon traité De vera menfura- rum ponderumque ratione^ aux feuillets 30 & 3 i de l’édi- tion de 1547, parle de l : i tonne prétendue de Cîteaux, dit que de fon temps elle fublîftoit encore en fon en- tier, quoi que la tradition du lieu tût que c’étoit faint