Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/141

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GARGAKTUA, T. I, P. I4I-I45. I35

Bernard qui l’avoit fait conftruire. Elle teaoit, dit-i ! , près de 300 muis… Mais Rabelais & tous ceux qui depuis ou avant lui ont parlé de cette prétendue tonne de Cîteaux fe font mépris. Ils dévoient dire de Cler- vaux. 1) (Le Duchat)

Page 142, 1. 16 : Lors que G^rganluz hcitt le grand traicl^ cuyderent noyer en fa. bouche. Souvenir des Grandes Croniques : « beut telleineut quil mill : la dicte riuiere a fec. Lors les citoyens qui eiloyent tombez en fa gueuUe furent tous noyés. » (Voyez ci-dessus,

P-47)

L. 23 : Frappa rudement en la faulte d’vne dent creuse. (( Troys qui tombèrent dedans fa dent creufe. » {Grandes Croniques ^ édit. de 1533. Voyez ci-dessus p. 47, note i)

Page 143, 1. 20 : Par Dauid. Psaume CXXIII, 2*^^ ver- set, jusqu’à la fin. En voici la traduction : « Lorsque les hommes s’élevaient contre nous, peut-être nous eussent-ils dévorés vivants. — Lorsque leur fureur s’aliumait contre nous, peut-être l’eau nous aurait engloutis. — Notre âme a passé au travers d’un tor- rent. — Béni le Seigneur, qui ne nous a pas donnés en proie à leurs dents ! — Notre ame, comme un passereau, a été arrachée du lacs des chasseurs. — Le lacs a été rompu, et nous avons été délivrés. — Notre aide… »

L. 21 : Qiiand nous feu f mes mange-^ en falade. Cette phrase et les suivantes, qui commencent également par quand, font allusion à un vieux cantique des pèle- rins de Saint Jacques :

Quand nous partifmes de France,

Hélas mon Dieu ! Quand nous fufmes dans la Saintonge,

Quand nous fufmes au port de Blaye, Quand nous fufmes dedans Saint-Jacques. Page 145, 1. ^ : Depofita cappa. m La chape ôtée. »