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Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/142

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Mots qui, dans les rituels, indiquent les cas où l’officiant doit retirer ce vêtement.

L. 7 : In ſtatutis ordinis. « Dans les statuts de l’ordre. »

L. 11 : Il me faict le corps tout ioyeux. Dans Le moyen de parvenir (p. 70), un religieux « va prendre vn mouton mignon, qui eſtoit au préau, & l’enueloppa de ſon froc ; puis vint à ſon pere, & le lui montra. Ce mouton bondiſſoit, ſautoit, faiſoit l’enragé. « Eh bien ! mon pere, que dites-vous de cela ? I’eſtois iadis vn mouton, comme celui-là ; auiourd’hui i’ai le froc, qui me fait ainſi pétiller ! »

L. 19 : Creux comme la botte ſainct Benoiſt. « C’est ainsi qu’est appelée la grande tonne de Saint-Benoît qui est à Bologne, et botta en italien signifie une bouteille, du latin butta. » (Les Rabelais de Huet, p. 29)

L. 21 : De tous poiſſons, fors que la tanche. La suite de ce proverbe est, ainsi que l’indique Estienne (Précellence du langage françois, p. 181) :

Pren le dos & laiſſe la panche.

Mais le moine passe, sans achever, à une autre idée. Du Fail, dans ses Propos rustiques, dit (t. I, p. 108) : « De tous poiſſons, fors de la Tenche : prenez les ailes d’vn Chapon, neantmoins qu’aucuns docteurs dient d’vne garce. »

L. 23 : Quand on meurt le caiche roidde ? « On tient par une plaiſante tradition que l’érection après la mort arrive à ceux qui ont joui d’une religieuſe, ce qui a donné lieu à ce vers, Qui monachâ potitur, virgâ tendente moritur, l’apporté premièrement par Joannes Vincentius Metulinus ſur le 18. chapitre du gréciſme d’Ebrard & depuis par Leonellus Faventinus c. 75, 2. partis Practicæ medicinalis, cité par H. Kornma. C. 5. de linea amoris, p. 123. Le même Metulinus rapporte le vers de cette autre manière : Arrectus moritur monachâ quicumque potitur. « (Le Duchat)

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