Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/206

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[(j8 COMMENTAIRE.

populaire et qu’on trouve alléguée jusque dans nos farces :

Seigneurs, efcoutez, s’il vous plaiii,

Expofer la loy de vinum,

Qui eft efcripte, fe dit-on.

En Digefte, ou xii iiure ;

Ne cuydez pas que ie foye yure. {Ane. Tliéât.fr., t. ii, p. 8 : — Sermon ioyeux de bien boyre)

A l’occasion de la loi Mulicr bona. le commentateur ne pouvait guère se dispenser de taire en passant, conformément à l’usage du temps, une inoffensive plaisanterie contre les femmes. Après avoir séparé, dans la ponctuation, midier et bona^ il s’exprime ainsi :

Aduerte, aliqui afleucrant quod mulier Bona fit lex vnica qu ; e eft de iure dotium. Sed cum mulicr bona lit rara auis : Inde non ell facienda lex.

On voit, par les vers techniques que nous avons cités, que la loi intitulée empcor^ dans notre texte, et exempter^ dans les deux premières éditions, est réelle- ment désignée par ex emptOj\.\i^ De aclione empti^ i9 ? I-

Quelquefois le glossateur lui-même hésite entre plusieurs lois dont les premiers mots sont les mêmes. Ainsi il y a plus de trois cents lois commençant par Si quls datas le Digeste, et plus de deux cents dans le Code, sans compter « la loi si quis canis » si plaisamment alléguée par L’Intimé, dans Les Plaideurs ^act. m, se. m.

Il y a pour Jundi dix lois au Digeste, pour Venditor huit au Digeste et une au Code. On n’a point de doute à l’égard de Gallus (I. 29, xxviir, 2), ni de Qidnque pedum (C. 5, m, 39). Voyez Digefium vêtus, à la suite de la table des titres, et la grande glose, Lyon, 1612.

Page 280, 1. 11 : Lucifuges… cheual. Prem. éd. : ÏAtcifu^es nyEiicoraces, qui font inquillnes du climat diaromes dung crucifix a cheual. Marnef : Lucifuges niclicoraces. Le demandeur.

Page 282, 1. 21 : Cuf anus trompé en f es conieclures.