Et, au partir, triſtes & deſolez
Rend ceulx qu’auoit à l’entrée conſolez ;
Mais au contraire, & tout à l’oppoſite,
Faict le bon ange enuers ceulx que viſite.
Car au venir il leur donne terreur,
Et au depart les iecte hors d’erreur.
Page 78, l. 5 : Bien n’oyt. Lisez : bien & n’oyt.
L. 12 : Sera. Lisez fera.
Page 79, l. 7 : Le bon Pape premier inſtituteur des ieuſnes. Voyez Polidore Virgile, De inventoribus rerum, VI, 3.
L. 20 : Cene comme cæne. Cette étymologie est tirée de Plutarque, Probl. sympos., VIII, 6.
L. 24 : La Sibylle enuers Cerberus. — Énéide, VI, 9.
Page 82, l. 2 : Vne Sibylle de Panzouſt. « C’eſtoit vne dame de Panzouſt, proche Chinon, qui ne fut point mariée & ne vouloit point l’eſtre, laquelle neantmoins eſtoit conviée de le faire par ſes amis pendant qu’elle fut en aage de cela : elle mourut fort aagée. » (Alphabet de l’auteur François, au mot Sibylle)
L. 20 : En la loy de Moſes. — Deutéronome, XVIII, 11.
Page 84, l. 25 : Non Maunettes, mais Monettes. Jeu de mots. Maunette, mal nette, malpropre ; plus loin (t. II, p. 411), Rabelais appelle Maunet un des cuisiniers qui entrent dans la truie. Monette, qui avertit.
Page 85, l. 1 : Aurinie, & la bonne mere Vellede. Voyez Tacite, Germanie, 8.
L. 3 : Soubeline : ie vouloys dire Sibylline. Jeu de mots. Voyez Soubelin au Glossaire.
Page 86, l. 11 : Heraclitus grand Scotiſte. Regis a fort ingénieusement remarqué que Rabelais se rappelle ici ce passage du De finibus de Cicéron (II, 5) : « Heraclitus cognomento qui σχοτεινός perhibetur, quia de natura nimis obscure memoravit. » Il traduit malignement σχοτεινός, obscur, par Scotiste, s’amusant ainsi aux dépens de Duns Scot, sans même mettre son lecteur