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Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/252

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commentaire

ſur le lict toute nue près de luy, & tant qu’il peut il la tint en lieu de croix comme les autres ; & de vray, l’eſpée portoit la croix ſur elle & luy ſeruoit d’autant ; & auſſi que, cependant qu’elle renuoyeroit les diables, luy voyant ainſi en la main, euſſent peur & ne s’approchaſſent de luy pour luy enleuer & emporter ſon ame auecqu’eux ; & par ainſi, ne s’en oſans approcher de luy, ell’euſt loiſir de s’eſchapper & paſſer par la porte de derrière, & s’enuoller viſte en paradis. »

Page 116, l. 31 : Homère dict. — Iliade, v. 559.

Page 117, l. 2 : Plus rouillé, que la claueure d’vn vieil charnier. Voyez ci-dessus, p. 160, la note sur la l. 22 de la p. 216.*

* Reluyſoit comme la claueure d’vn charnier. On lit dans le tiers livre (t. II, p. 117) : « plus rouillé que la claueure d’vn vieil charnier ». Ces deux passages ne sont contradictoires qu’en apparence : le fermoir d’un charnier à conserver les viandes salées est, tant qu’on s’en sert, continuellement graissé par le lard ; mais lorsqu’on n’en fait plus usage ce fermoir s’oxyde.

Page 119, l. 5 : Veu des Argiues. Voyez Hérodote, I, 82.

L. 14 : Enguerrant. Enguerrant de Monstrelet, liv. I, c. 2.

L. 16 : Le philoſophe Samoſatoys. Lucien de Samosate, qui a écrit un traité : De la manière d’écrire l’histoire.

L. 28 : Qu’vne petite ſouriz.

Parturiunt montes, nascetur ridiculus mus.

L. 30 : Ie m’en ſoubrys. Jeu de mots renouvelé de Marot (Épiſtre à ſon amy Lyon) :

Sire lyon (dit le filz de ſouris)
De ton propos certes ie me ſoubris.

Page 120, l. 4 : Ivgement difficile.Voyez Aphorismes, liv. I, aph. 1.

Page 121, l. 10 : En bons & antiques autheurs. Voyez Plutarque, De la face qu’on voit dans la lune, 67 et 68.

Page 122, l. 1 : Her Trippa. Cette dénomination burlesque semble signifier « Monsieur la Trippe, » mais les deux dernières syllabes rappellent le nom d’Henri