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308 COMMENTAIRE.

Parce qu’il est merveilleux qu’en le regardant vous ne soyez pas tous dévoyés. » (L. Delisle, Notes sur quelques manuscrits de la Bibliothèque de Tours, 1868, in-8", p. 13)

Page 509, l. 3 : Atque iterum. « Et de nouveau. »

L. 7 : Que mon cul poise. Ces vers attribués à Villon sont rapportés d’une façon un peu différente par Pasquier {Recherches de la France, liv. I, c. 17) :

Ie suis François, dont ce me poise,

Né de Paris, près de Pontoise,

Or d’vne chorde d’vne toise

Sçaura mon col que mon cul poise.

L. 15 : Retraicl lignagier. Le retrait, c’est l’endroit où l’on se retire, le privé, le cabinet d’aisances. Rabelais, en y ajoutant l’épithète de lignagier, en fait un terme de droit, qui désigne l’action par laquelle le parent d’une certaine ligne pouvait retirer un héritage des mains de celui qui l’avait acheté ; mais je pense qu’on ne doit rien chercher au delà et qu’il faut se garder de croire avec Burgaud des Marets que le mot lignagier « semble rappeler la ligne ou raie de l’anus. »

L. 29 : Rodilardus. Ce nom de chat recueilli par La Fontaine (Conseil tenu par les Rats) n’a pas été forgé par Rabelais. Calenzio (Elisius Calentinus),un des illustres de Paul Jove, auteur d’une imitation de la Batrachomyomachie paraît en être l’inventeur.