Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/397

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRE*. — DOCUMENTS. 389

de la collection Du Piiy (Département des manuscrits de la Bibliothèque nationale), où elles portent le titre suivant :

trois lettres de m. françois

rabelais transcriptes sur les

originaux. escriptes de

Rome 1536.

Les frères Sainte-Marthe qui ont publié ces lettres pour la première fois en 165 1 (voyez la Bibliographie) en ont fait sei-^e « epiftres », sans tenir compte de ce mot trois. Il est facile d’expliquer cette appa- rente bizarrerie. Chacune de ces trois dépêches est assez longue et a été écrite en diverses fois. Chaque partie commence par « Monseigneur », mais la dé- pêche n’est signée et datée qu’au moment de l’expédi- tion. Nous avons suivi la disposition primitive, tandis que les frères Sainte-Marthe ont considéré comme le commencement d’une lettre, tout paragraphe com- mençant par « Monseigneur ». Bien que les derniers éditeurs de Rabelais se soient conformés à la division du manuscrit, ils ont continué à reproduire les rajeu- nissements que les frères Sainte-Marthe ont tait subir au texte. Il serait inutile de le faire remarquer à chaque occasion. Nous nous contenterons d’indiquer comme exemples les altérations relatives à notre page 340 : 1. 6, Mangue, mange ; 1. ’j^ fimpinelle^ pimpernetle ; 1. 16, ou norrij au nom ; 1. 19, vneSj une ; 1. 25, au- quel j, auquel.

Quelquefois il n’y a pas seulement rajeunissement, mais correction élégante. Ainsi, à la ligne 9 de la p. 341, le mot advis^ qui se trouve déjà à la ligne précédente, a été remplacé par les frères Sainte-Marthe, suivis par tous les éditeurs, par le mot opinion ; p. 356, 1. 17, ils ont mis extrême furie au lieu de grande, parce qu’il y a grand Pays deux lignes plus bas.