Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/406

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

398 COMMENTAIRE.

par M. l’abbé Verlaque. (Voyez Revue des sociétés savantes^ 4" série, t. X, (année 1869, 2" •semestre), p. 459-464).

Chargé par le Comité de faire un rapport sur la communication de M. l’abbé Verlaque, j’essayai de la compléter à l’aide d’un recueil conservé à la Biblio- thèque nitionaie [Mélanges de Clairemhault^ n° 230). Il ne m’a pas fourni d’autres lettres de Pélissier à Rabelais, mais seulement quelques témoignages nouveaux prouvant que leur correspondance a été fort active.

Voici ce que je disais à ce sujet (t. x, p. 462) : « Ce manuscrit… s’étend du mois de juillet 1540 au mois d’août 1542, et ne re.nterme que des lettres d’un carac- tère puremen ». officiel. On n’y trouve pas celles que M. l’abbé Verlaque a transcrites ; mais, en marge de deux dépèches adressées à M. de Laugey, le 10 et le 23 septembre 1540, il est fait mention de lettres écrites « à M"" Rabellais, » et le sujet principal de la première de ces deux lettres nous est même indiqué d’une ma- nière fort explicite. « 

(f Monfieur, dit Pélillier à M. de Laugey, i’ay efté " aduerty par Moniîcur de Rabbelays de l’amiable & « gratieufe rcfponce que luy aués faide touchant \i\^ (( perfonnage duquel luy auois efcript pour eftre em- " ployé au feruice du Roy foubs voftre charge… & <’ pour ce que i’efcris plus amplement de fes qualitez " & affaires à M. Rabellais, de peur de vous ennuyer « trop, ne vous en diray autre. »

En 1880, lorsque les archives du ministère des Affaires étrangères, jusqu’alors hermétiquement closes, s’ouvrirent enfin au public érudit, M. Roger Peyre, agrégé d’histoire et de géographie, eut la bonté de m’y signaler un manu.scrit beaucoup plus exact des lettres de Pélissier et de me fournir les rectifications et addi- tions qui vont suivre. En même temps à peu près, M. Jean Zeller, puisant aux mêmes sources, et plus abondamment encore dans les archives de Venise, a