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Page:Rabelais marty-laveaux 04.djvu/75

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gargantua, t. i, p. 10-11

pathelin.

Il eſt deſia ſi empreſſé,
Qu’il ne ſcet où il l’a laiſſé :
Il faut que nous luy reboutons.

le ivge.

Suz, reuenons à nos moutons :
Qu’en fut il ?

le drappier.

Qu’en fut il ? Il en print ſix aulnes.

L. 24 : Par don ſouuerain des cieulx. Édit. ant. à 1535 et 1535 : Par vn don ſouuerain de dieu. Édit. de 1537 et Dolet : Par vng don ſouuerain.

L. 27 : Exceptez celle du Meſſias, dont ie ne parle. Édit. ant. à 1535 et 1535 : De dieu ie ne parle.

L. 33 : Vn grand tombeau de bronze. « Dans un lieu appelé Civaux, à deux lieues de Chauvigni dans le bas Poitou, on trouve encore, preſque à fleur de terre, quantité de Tombes de pierre, qui occupent un terrain de près de deux lieues de tour, particulièrement vers la Vienne, où même on croit qu’il entre pluſieurs de ces Tombes. C’eſt à quoi Rabelais fait ici alluſion, & la Tradition du païs veut qu’elles aient ſervi à renfermer les Corps d’un prodigieux nombre de Viſigots Arriens, défaits par Clovis. » (Le Duchat, édit. de 1711)

Page 11, l. 4 : Hic bibitvr. « Ici on boit. »

L. 5 : En tel ordre qu’on aſſiet les quilles en Guaſcoigne. « Sur trois lignes parallèles, trois quilles ſur chaque ligne. » (Le Duchat)

L. 8 : Plus mais non mieulx ſentent que roſes. Regnier s’est servi de cette expression proverbiale dans la description qu’il a faite d’un pédant :

Ainſi ce perſonnage en magnifique arroy,
Marchant pedetentim s’en vint iuſques à moy