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ATTEDIATION AUBE

Attediation. (De tadium ennui). «… la longueur du chemin, Yattediaiion de la mer. » I, 307.

Attelabes. Reptiles. II, 498.

Attempter. «… ont encontre eulx attempté quelque cas de nou- uelleté. » I, 117. «… ont attempté du tout mettre à internition & deftruire totallement leurs en- nemys… » 160.

Attendre. «… les pauures malau- truz font aulcunesfoys plus de troys fepmaines fans manger… & trauaillent iour &z nuift atten- dant la foyre à venir. » I, 369. « le vous aitendois là… » II, 154. <( Icelles attendentes fa venue. » 306. « Tout vient à poincl qui peult attendre. » 438.

Attentement. Attentivement. « Panurge leut attentement l’ef- cripture du bon vieillard. » II,no.

Attractif. «… lignes (qui en amour font incomparablement plus attraûifz, efficaces, & va- lables que parolles)… » II, 97. «… vertu attraQiue. » III, 143.

Attraction, Atraction. «… fé- lon les Legiftes, agitation & motion continuelle eft caufe à’a- traâion. » I, 299. «… ilz en for- geoient (du vent),… par attrac- tion Se repulfion reciprocque. » II, 421.

Attrempé. Modéré, doux. « temps ferain & bien attrempé. » I, 63. « Soubdaines eaux, dont les plus attrempé^ En combatant feront pris & trempez. » 208. « At- trempé. » III, 265 (prédiction du temps).

Au. «… ceinfl les boys & taillis au plaifir des cliaffeurs. » II, 237. «… comme vu canart an plonge… » 427. Il précède l’in- dication d’un grand nombre de noms de jeux : « Là iouoyt… Au flux… au cent. ..aux luettes. ■ etc. etc. Voir I, 80-83.

Au figure souvent, par suite d’une inverfion, en tête d’un proverbe : « Au bout de l’aulne faultle drap. » I, 375. — Il s’em- ploie dans les invocations et les imprécations : « Bien allons au nom de Dieu. » I, 301. « Au diable de biterne. » 343. « Au diable l’vn à qui demoura coin- gnee. » II, 266. «… n’y en- tends, « «diable, lerien. » 111, 105.

Au se trouve assez fréquem- ment devant des substantifs plu- riels : « L’air… retentiffoit au cris & hurlemens de ces perdeurs de coingnees. » II, 266.

Au sert à former des locutions adverbiales et quelquefois à mo- difier des adverbes :

Au lentement. «… tout au lanternent nauiger. » III, 227.

Au par fu s. «… te contentent au par/us, s’il te femble que ie ne aye fatisfaift à ton ftudieux defir. » I, 311.

Au regard de. «…au regard de fe rompre fort la telle à eftu- dier, il ne le faifoit mie… » I, 240. « Au regard des damnez… »

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An tour, en deuxmots. «…au tour de luy abayent les chiens… » II, 69. « C’eft parlé cela… gua- lantement, fans circumbiliua- giner au tour du pot. » 147.

A s’employait où nous met- trions au. Voir p. 3 col. 2. Aube. « Quand ce fut à l’ite miifa eft, que le pauure frater fe vou- lut deueftir fon aulbe… » I, 298. «… déliées aubes. » II, 448.

A l’Aule des moufches, tard, le soir. (Oudin, Curiofitei fran- coi/es). « Au tiers iour à l’aube des moufches… » II, 299.

Aube du baft, arçon du bât. «… quoy qu’il fe tint à Yaubedu baft. » II, 317. « Par Y aulc du bas que ie porte. » 111. 33.