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DAVANTAGE

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rer… » 93. «… dauant que fe mettre en voye… » 101. « le le veulx, dift Grandgoufier, bien entendre douant (/« ’aultre chofe délibérer… » 120. «…vous criez dauant qu’on vous efcorche. » 176. «… dauant que marcher oultre. » 334. «… dauant qu’Wz me ayent apperceu… » 336. « Dauant qu’il euft acheué. » II, 211.

Davantage, d’advantage. Voir Advantage.

Davamteau. Tablier. «… mift fon dauanteau fus fa tefte. » II, 87. Voir Capitonner (se).

Daviet. Pince. « L’inteftin ieun, comme vn dauiet. » II, 375. Voir Crochet.

De, Du, Des. Souvent l’élision de l’e de de n’a point lieu. «… la ville de Albe. ; > I, 41. «… fueil- les, de Efpinards. » 52. «… au deffus de Orléans. » 63. «… dens de Elephans… » 199. «… i’ay efté contraint de apprendre les lettres Grecques… antiquitez de Atheneus… » 255. «…la fille de Augufte. » II, 248. «… faifoit de l’afne pour auoir du bren… »

I, 45-

De est quelquefois explétif. « C’eftoit vn defordre incompa- rable de ce qu’ilz faifoient. » I, 102. «… ruftres rf’efcholiers. » 240. « Ce n’eft que miel… de tout ce qu’eft en vous. » 322. «… le prièrent leur en faire le rapport tel que de bon luy fem- bleroit. » II, 452.

Il arrive fréquemment qu’il est au contraire sous-entendu. « Nous … n’aurons que trop man- geailles. » I, 123. «… fa for- tune rien plus fouuerain n’auoit finon qu’il pouuoit… pardonner à vn chafcun. » 185. « Quand Philippe… entreprint aflieger & ruiner Corinthe… » II, 6. «…iu-

reront fus le braz fainft Rigomé. » 405. «… palays deledable Fon- tainebleau. » 111,277. «…C’eftoit belle chofe les voir. » 402.

De ou Des figurent souvent, par suite d’une inversion, en tête d’une phrase, surtout dans les maximes ou les proverbes. « De cheual donné toufiours re- guardoyt en la gueulle. » I, 45. «… de la panfe vient la dance. » I, 123. « Des chofes mal acquifes le tiers hoir ne iouira. » II, 19. «… de foy ceffoient pourfuyure & folliciter. » 197. « De ieune hermite vieil diable. » 497. « De iniurez, diz-ie, & deshonneur ilz ne fe foucient… » III, 39.

De, Du, Des s’emploient comme partitifs. « De belles. » I, 22. « Tu auras du miferere iufques à vitulos. » II, 114. — Ils servent de particules nobi- liaires, et sont assez fréquem- ment employés en ce sens par Rabelais d’une façon ironique. « Le pauure monsieur du pape meurt défia de peur. » I, 125 et IV, 128. «… vous print monfieur de l’Ours. » I, 234 et IV, 68. «… ilz font fouetter monfieur du paige comme feigle vert. » I, 305 et IV, 172, note sur la ligne 12 de la p. 242.

De sert souvent à joindre à un substantif un terme de mépris ou d’imprécation « Boyers rf’etrons, Bergiers de merde. » Voir Bovier. « Appelez vous cecy fianfailles ? le les appelle fiantailles de mer- de. » II, 325. « Ifle de chien. •> Voir Chien.

Quand la préposition de est suivie du mot Dieu, le subs- tantif qui la précède prend au contraire une signification ho- norable. «… cefte vague de tous les Diables (mea culpa Deus) ie diz cefte vague de Dieu. » II,