Page:Rabier, Bringer, Caramel, histoire d'un singe, Boivin et Cie, 1927.djvu/32

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Et voici Caramel qui sort.

Fier comme Artaban, il s’en va devant lui, au hasard. Il monte l’escalier jusqu’aux combles ; une fenêtre à tabatière se présente, il y passe le corps tout entier : le voici sur le toit.

Caramel tombe dans le vide.
Caramel tombe dans le vide.

— C’est le moment d’ouvrir mon parapluie ! songe-t-il.

Et il l’ouvre.

Puis il découvre un fil de fer qui retenait une immense cheminée de tôle. Alors Caramel se souvient de ses exploits au désert, quand, avec l’aide de son vieil ami le boa qui lui servait de corde raide, il émerveillait par son adresse lions, autruches et rhinocéros.

Il n’y a devant lui pour assister à ses périlleux exercices aucun de ses vieux amis du Congo, mais là-bas, tout là-bas, dans la rue, voici des