géra l’idée d’un bon tour à jouer à Mame Michel.
Aussi, coiffant la bouteille de la marionnette, après en avoir soigneusement défait la ficelle, il la pointa dans la direction de la fenêtre de la concierge, puis d’une bonne claque il fit sauter le bouchon, et hop là !
Justement, Mame Michel se trouvait à table avec Cadet, le parrain de Cadet, et cette excellente Mlle Césarine, qui ne dédaignait point parfois de partager le menu de sa concierge.
Car la bonne Mame Michel, ainsi que toutes les concierges qui se respectent un tant soit peu, aimait fort à donner à dîner.
Et, c’était tantôt l’un, tantôt l’autre qui s’asseyait à la table de la respectable dame.
Ce jour-là, les invités étaient donc la bonne Césarine et le parrain de Cadet.
Celui-ci était un excellent homme qui, ayant été concierge d’une maison fort « conséquente » du boulevard Haussmann, avait pris sa retraite, et vivait en rentier n’ayant pas de plus grand plaisir que d’aider la bonne Mame Michel à tirer le cordon.
Or, le parrain en question était le convive de Mame Michel quand l’accident se produisit.
Ils étaient là fort tranquillement, tout occupés à se raconter les menus faits de la vie privée des locataires de la maison, trouvant à redire à tout, et ne cessant de médire que pour calomnier, quand tout à coup…
Je vous laisse à penser l’émoi des con-