tail faites dans l’édition si estimée de 1724, nous
donnons, de plus que cette édition : d’abord
plusieurs pièces de poésie, tirées des différents
recueils du temps qu’ailleurs ; treize lettres, dont
sept éditées par Faret en 1627, une qui existe
en autographe aux manuscrits de la Bibliothèque
impériale, et les cinq qui nous ont été fourmes
par les manuscrits de Conrart ; nous donnons
particulièrement ces mémoires pour la vie de
Malherbe, dont l’omission a tant été reprochée au
précédent éditeur, et nous les donnons avec toutes
les circonstances que nous avons exposées ;
enfin, on trouvera immédiatement après cette
préface la notice que nous avons citée en commençant,
travail dont il nous est doublement
interdit de faire l’éloge ; et, pour ce qui nous
concerne, ayant reconnu depuis longtemps que
la grande variété des ouvrages de notre auteur,
sa position presque exceptionnelle dans les lettres,
et aussi quelques autres points de détail, peu voient
souvent donner lieu à des appréciations
d’un certain intérêt, nous les avons consignées
dans de courtes remarques qui ont manqué ; jusqu’ici
à toutes les éditions de Racan : puisse-ton,
après les avoir lues, ne pas dire qu’il eût été
à désirer pue l’on continuât de le laisser parler
tout seul !
Nous avions d’abord songé à établir quelque fixité dans l’orthographe des divers ouvrages qui composent cette édition des œuvres de Racan,