PRÉFACE.
’auteur de la notice que nous mettons
en tête de cette édition ayant traité
avec étendue tout ce qui se rattache à
la vie et aux ouvrages de Racan, il ne
nous reste plus, après les remarques dont nous
avons cru devoir accompagner le texte, qu’à remplir
ici, en quelques mots, l’office d’éditeur proprement
dit. Les divers éléments dont nous sommes
chargé, à ce titre, d’entretenir les lecteurs,
font qu’en définitive nous ne sommes pas trop
mécontent de notre lot.
Nous voudrions bien ne suivre en aucune façon (c’est toujours notre sollicitude lorsque nous nous trouvons dans le même cas) l’usage où sont quelques éditeurs de considérer comme leur premier droit, nous avons presque dit comme leur premier devoir, de décréditer par des critiques plus ou moins fondées en raison, de tuer moralement, dans une préface, les éditeurs qui les ont précédés. Livré tout entier aux goûts, aux habitudes, aux préjugés, si l’on veut, du bibliophile, il ne peut que nous en coûter beaucoup de travailler à flétrir ces deux charmants volumes de la collection de Coustelier que nous avons eu