Page:Rachilde - L’Hôtel du grand veneur, 1922.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

L’Hôtel du Grand Veneur

I

Ils étaient partis tous les deux comme on se sauve dans un enlèvement… avec cette circonstance atténuante, pourtant, de la présence du père et de la mère de la jeune personne les accompagnant jusqu’à la petite grille du jardin où les attendait leur voiture.

Là, courte scène d’émotion.

— Tu n’auras pas froid, Linette ?

— Non, maman.

— Vous ferez bien attention au tournant, hein ? Le bas de la côte, Julien ?

— Oui, beau-papa ! Ça me connaît, ce tournant…

Puis le chauffeur, ayant amené le monstre torpedo, s’était retiré discrètement assurant que tout était en ordre pour la marche aux