Page:Rachilde - La Tour d’amour, 1916.djvu/182

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

phare qu’il avait fait boucher rapport, je le croyais, à ses rhumatismes. Cela formait, dans l’épaisse muraille de la tour, une espèce de placard condamné, une porte de bois fermant l’embrasure d’une fenêtre, qui se fermait, du côté du dehors, par de solides grilles et un châssis de cristal.

— Y a des femmes ici, qu’il dit en frappant brutalement d’un coup de pied la porte du placard.

Ça résonna lamentablement dans toute la spirale, le moindre choc faisant vibrer la colossale cheminée comme une trompe de cuivre.

— Patron, vous n’auriez pas le droit d’en cacher… le règlement est là pour l’interdire, vous le savez bien ! Et puis, par où diable serait-elle venue ?…

Je n’avais pas le cœur à plaisanter, tout refroidi depuis ses dernières insultes.

— Ben moi, je connais pas de règlement. Y a une femme ici… Mais je ne lui ouvre plus. C’est fini de rire avec elle.