Page:Rachilde - La Tour d’amour, 1916.djvu/232

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gravois. La grille de la croisée n’avait pas trop souffert, mais derrière les barreaux sa loupe de verre s’étoilait de plusieurs fentes. Ma reconnaissance terminée, je n’avais plus qu’à remonter, tirer sur le palan et écrire mon rapport.

J’ignore quel démon me tenta.

Je descendis à la quatrième croisée du phare. Celle-là se trouvait presque au milieu de l’édifice. C’était… l’endroit mystérieux.

Pendant que je descendais, tâtonnant, mettant les doigts dans tous les trous suspects, la mer semblait monter, plus bleue, plus verte, plus changeante et attirante que jamais. Elle se roulait sous moi, l’air innocent, me lançant des regards de pucelle. Au dernier crampon qui dominait la quatrième meurtrière, je me penchai, tendant les bras pour atteindre le suivant. Ma corde fut trop courte.

J’aurais dû m’arrêter, la curiosité, une curiosité malsaine, me donnait des nerfs. Je voulais m’instruire, parce que, ce jour-là, exceptionnellement, j’avais le droit de m’instruire. Je