Page:Rachilde - Le Démon de l’absurde, 1894.djvu/17

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salir, se replient pour souiller plus profondément, se condensent pour engendrer les foudres.

Elles déploient l’étendard sombre des cités écrasées par le travail, elles hurlent, elles se tordent, elles cherchent les étoiles pour les voler comme les pauvres, farouches, volent les pièces d’or… Et le soleil, au matin, les dévore peu à peu, les dissout, les déchire de ses rayons railleurs ; elles deviennent