Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/126

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ma fenêtre et j’allai me recoucher ; seulement, cette fois, je ne parvins pas à me rendormir. D’abord j’avais très mal derrière la nuque, le sang battait mes artères, j’étais inquiet, oppressé, ça n’allait plus !

Ce fut, alors, que je pus constater cette chose épouvantable, se passant bien en face de moi, mes yeux bien ouverts sur toutes les réalités possibles : les volets s’écartèrent de nouveau, leur verrou se soulevant tout seul (et je me rappelai la peine que j’avais eue à l’enfoncer dans son trou, profondément, sans le faire grincer) puis, je perçus, derrière mon lit, un autre grincement affreux, comme un rire sourd. Quelqu’un, qui ? se moquait de moi : « Où êtes-vous, l’homme ? » dis-je serrant les poings. Une série de coups violents me répondirent, frappés à la fois dans la muraille, dans le plancher et sur les meubles… des coups qui retentissaient sourdement en moi, comme ne visant que ma personne. C’était comme si