Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/134

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

mon bras gauche : « Je n’ai plus de bougie. Je remonte avec toi pour en chercher une. Si je tire un peu au hasard, ne t’épouvante pas. Il n’y a vraiment personne. Seulement, tu comprends, s’il y avait quelqu’un ce serait un bon avertissement ». « Non, je ne comprends pas, fit-elle, très effrayée, encore plus par mon accent que par mes paroles. Est-ce que tu aurais peur, toi aussi ? » « Il n’y a pas de quoi, je t’assure, lui répliquai-je, en essayant de rire. Je vais t’accompagner chez toi, tu me donneras une autre bougie… parce que c’est à cause de la lune qui éclaire mal ! » Je divaguai, absolument.

Comme nous montions l’escalier, serrés l’un contre l’autre, je la sentis tout à coup lourde et me retenant en arrière avec tout le poids de deux corps… Elle se mit à crier et à se débattre : « Francis ! Au secours. Quelqu’un me prend les pieds ! »

Nous étions arrivés sur le petit palier éclairé