Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/140

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camarades et l’on organisa une battue au fantôme qui ne manquait pas d’amateurs. On espérait bien, du reste, dans le clan des ennemis… politiques (j’en avais déjà) que tout tournerait à ma plus complète confusion. Au premier signal du danger, on mit des plantons devant et derrière les portes qui se fermaient à clef toutes seules et près de volets qui s’ouvraient en dépit des verrous les plus solides.

Tous les phénomènes se reproduisirent exactement de la même manière chaque fois que la lumière s’éteignit. Quand on rallumait, on retrouvait les traces du ou des criminels, jamais l’ombre de leurs bras !

Un gardien, enfermé dans un cabinet de débarras pour y saisir un malfaiteur invisible qu’on y entendait rire aux éclats, y reçut une si terrible râclée qu’il faillit se tuer lui-même en se battant contre les murs et il sortit de cet endroit de ténèbres en déclarant qu’il préférait donner sa démission de défenseur de la